Les bruits de comptoir: on parle de tout et de rien...

Sincères félicitations Roulax.

joli Roulax

Féloches Roulax

un chouette petit jeu sur psn : Smash car... une sorte de mini-motorstorm dans lequel il faut faire des flips (avec mode matrix ou bout de quelques secondes en l'air) pour avoir du boost ! à tester

ps: je vous met au défi de remporter une course

tite vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=y59g-uLkrhk

pas mieux que 3ème

j'en tire toutes les conclusions et je me retire de l'equipe de GT5rs


c'est vrai qu'il est sympa ce jeu mais il est un peu chère pour l'instant pour ce que c'est

regarde pas son prix sur le store US tu vas être malade... il est a 7,50 $ contre 15 € chez nous donc c'est vrais je m'étais emballé.... mais a ce tarif et en nous prenant a ce point pour des cons ils peuvent se le garder (et c'est bien dommage a 7,50 voir 9,90 je le prenais direct^^)

ps: moi j'ai fini premier hier soir

(mais j'ai du faire pas mal d'essais pour ça parce que comme souvent dans ce type de jeu, motorstorm compris, plus tu vas vite plus les autres vont vite... faut trouver le juste milieu)

-- Sam 28 Nov 2009 17:55 --

le spam c'est le mal

Bravo pour ton avancement, Roulax !


Bon allez, je vous fais un petit CR pour la moto, et par la même occasion, une petite tranche de vie, ça fait trop longtemps que vous y echappez.




Après des semaines d'emmerdements, je vais enfin devenir motard. Entre les stages, trucs à payer, procédures administratives, re-trucs à payer, l'équipement, re-re-trucs à payer, l'assurance et j'en passe, la préparation n'a pas été de tout repos. Mais aujourd'hui, c'est noël avant l'heure.

9h : Réveil. petits bonds de jubilation avant de partir de chez moi.

10h : je vais à Oberkampf m'acheter un antivol. Sans hésiter, je prends le truc recommandé par la FFMC, qui brille et qui coûte cher. Une grosse chaîne de 73 kilos, enrichie en granit, en platine, en adamentium et en mithril.

11h : je débarque chez le concessionnaire pour mon rendez-vous. La standardiste me lance son habituel regard, à mi-chemin entre l'invitation indécente et le foutage de gueule. Le mec qui s'occupe de mon dossier n'est pas là. Tant mieux. Il a beau être compétent, il est aimable comme une porte de prison. Son remplaçant se charge de la livraison. Le gars est rassurant, et me prodigue un tas de conseils. J'appelle mon assurance, pour ouvrir le contrat. Coup de bol, toutes les lignes sont occupées. Je perds une demi-heure en coups de fils inutiles, jusqu'à ce que le graal me soit faxé : ma carte verte provisoire. Yeepeedee-fucking-doodah ! C'est parti.

11h45 : le responsable me fait découvrir la moto. Elle est là, toute jolie avec sa robe noire, à me faire de l'œil. J'arrive ma belle ! Check list complète avec le gars : tableau de bord, contrôle des niveau, accès à la batterie, réglage des freins...

12h : Le mec me serre la main et m'abandonne sur le trottoir avec ma bécane pour seule compagnie. C'est l'instant de vérité, le point culminant de plusieurs semaines de préparation psychologique, le climax absolu duquel dépendra toute ma vie de motard : vais-je me casser la gueule devant le concessionnaire ?

12h01 : Contact. Première. Je m'avance un peu avec les pieds pour sortir du champ de vision de la concession (des fois que le mec ait pris son appareil photo pour immortaliser la gamelle).

12h02 : Je m'engage dans la rue. pas de chute. Passage de vitesse. pas de chute. Virage. toujours pas de chute. Arrêt au feu. Nickel chrome.

12h03 : Un gros sourire niais d'autosatisfaction s'accroche à mon visage pendant 20 bonnes minutes. Heureusement que le casque camoufle ce spectacle affligeant.

12h40 : J'arrive en bas de chez moi, épuisé après avoir pris le chemin le plus long qu'un parisien ait jamais pris pour aller d'un point A à un point B. Faut dire que dans la circulation de Paname, j'ai redoublé de prudence.

12h55 : Un quart d'heure que j'essaie de fermer ma chaîne sans succès. En plus d'avoir l'air con devant les passants, mon incapacité à trouver une solution m'horripile.

12h56 : je ressort le carton de l'antivol de mon sac

12h56 et 30 secondes : je ferme la chaîne.





Je vais à la campagne chez mes grands-parents pour prendre le temps de roder la moto, et surtout le pilote.

11h : Je claque la porte de chez moi, à Paris.

11h02 : Je mets mes gants.

11h03 : Je retire mes gants. Je mets mon casque.

11h04 : Je remets mes gants, puis les retire immédiatement pour fermer la jugulaire du casque.

11h05 : Je les remets.

11h06 : Quel con, j'ai pas retiré la chaîne. Je retire mes gants.

11h07 : Je remets mes gants, après m'être donné quelques baffes.

11h08 : Démarrage.

11h20 : Première expérience malheureuse de la circulation parisienne : deux greluches qui papotaient aux volant heurtent ma roue arrière alors que suis tranquillement à l'arrêt devant un feu rouge.

13h : j'arrive chez les grands parents. Vive la campagne et les routes désertes.

15h : je repars pour faire une petite balade dans le coin.

15h20 : Alors que j'arrive à Melun, je me rappelle une petite ruelle que je prends d'habitude à vélo, et qui a un coefficient de montée indécent.

15h21 : Chiche que j'y arrive à moto !

15h22 : Je cale en première au bout de trois mètres. Impossible de relancer la machine dans une telle côte. Un piéton, qui montait la ruelle, s'arrête et m'observe en train de galérer.

15h23 : Le piéton s'enfuit en voyant mon regard. Qu'à cela ne tienne, je vais réessayer en me lançant davantage.

15h24 : Deuxième essai : Ça passe, le moteur tient le coup, et je monte. Lentement. Je passe la seconde.... ou pas. Le selecteur se bloque sur le point mort et j'envoie un bon coup de gaz polluant dans le vide. Je m'arrête, je cale, et....eh? tu veux t'allonger ma belle ? Je sais qu'on s'aime bien mais on se connait à peine ! . Je la retiens, ça touche un poil, je la redresse. Bon, j'ai le dos en compote, mais au moins y a pas de dégâts... mais mais mais... ? Tu démarres plus ? Et puis c'est quoi ce voyant d'injection qui clignote ?
Je redescends en roue libre, et je me gare sur le côté. Ça y est, j'ai cassé la moto, ma vie est foutue.

15h25 : Le moteur sort la tête du pétrole et reprend une bouffée d'air. Ça repart. Aux troisièmes et quatrièmes essai, ça passe. Bon, maintenant que j'ai satisfait mon ego, on va se calmer, bibiche est en rodage.

16h20 : Complètement lessivé, je rentre et m'effondre sur un fauteuil.




Toute la journée à tester la bête sur les routes tranquilles à la campagne.

11h : Je pars faire un tour. Il a plu et la route est détrempée. C'est l'occasion de tester mes pneus, qui ont une piètre réputation sur sol mouillé.

11h15 : je m'engage sur la route forestière la plus dégueulasse du coin. Flaques, boue, chaussée défoncée, nids de poules, feuilles mortes humides, bref la totale pour se viander.

11h17 : je suis agréablement surpris par le comportement de la moto sur un revêtement aussi affreux. Hop là ! je slalome entre les nids de poule, Hooop là !! une petite accélération sur le sol cabossé ! HoOoOOOooop laaaaaa !!!! on va arrêter de faire le con !!!
D'une manière générale, je sens plutôt bien l'équilibre de la moto. Juste une petite frayeur dans un virage en passant sur une plaque d'égout, mais dans l'ensemble, le comportement de l'engin est sain. Je ne prends pas trop la confiance pour autant. Si ces pneus sont aussi décriés, c'est qu'il doit bien y avoir une raison.


12h : Deuxième balade de la journée.

12h39 : Je rentre par une petite route déserte des quais de Seine que je connais bien, à 500 mètres de chez moi. Je roule à bonne allure, pas un chat.

12h40 : Tiens, les derniers mètres sont en sens interdit maintenant, c'est nouveau ? Mais c'est complètement con ! J'ai le choix entre faire demi-tour jusqu'à Melun, ou faire demi-tour jusqu'à Melun ! Et aucune rue adjacente à prendre de biais. Bon, fuck, je suis riverain, je connais cette route par cœur, je vais pas faire 8 vrais kilomètres de détours. Va pour 100 mètres de sens interdit.

12h40 et 10 secondes : plus que 50 mètres en sens interdit. léger tournant aveugle vers la droite. Je ralentis. Mais qui apparaît en face ? Nos amis les policiers, dans leur belle voiture blanche, qui vous fait de beaux appels de phares !

12h40 et 11 secondes : je suis frappé d'horreur.

12h40 et 12 secondes : je m'insurge contre un tel manque de bol. Ma vie est re-foutue.

12h40 et 13 secondes : je me révolte contre les abrutis en charge de la signalisation routière dans un patelin où ils n'ont probablement jamais mis les pieds.

12h40 et 14 secondes : je maudis l'administration française dans son ensemble.

12h40 et 15 secondes : La voiture en face arrive à ma hauteur. Je me range. Regard innocent et surpris.



"Bonjour messieurs !
- Qu'est-ce qu'il y a écrit à 100 mètres sur les panneaux ?
- Euh... je sais pas. (technique du débile)
- Vous savez lire ?
- Euh, oui monsieur.
- Vous ètes en sens interdit.
- Ah bon ?
- Eh oui, c'est écrit 4 fois (ça mon gars, j'en doute).
- Ben vous savez, c'est que j'ai l'habitude de faire le chemin à vélo, et j'ai pas fais gaffe dis-je, embarrassé. (argument dangereux, ça passe ou ça casse)

Un flic descend de la voiture. Aïe.

- Papiers du véhicule et permis de conduire, s'il vous plaît.
- Les papier sont chez moi, à 200 mètres, dis-je, en lui tendant mon carton rose (technique de l'autochtone). Vous voulez que j'aille les chercher?
- Ça ira.

Le gars commence à mater mon permis. Mais pourquoi ne regarde-t-il pas le dos du permis où est inscrite ma permission moto ? Attendez, il est sérieux là ? Le mec n'a toujours pas vu la mention A1. il me regarde puis se retourne, convaincu qu'il a ferré un vrai délinquant, qui commet des délits et tout. Je ne dis rien. Si je lui suggère de regarder au dos maintenant, ça va ressembler à un ordre et je suis foutu.
Il sort son calepin, relève la plaque et va rejoindre ses copains dans la voiture. conversation animée. Personne n'a regardé le dos du permis, incroyable. Le conducteur rabaisse sa vitre et me demande :

- C'est quel cylindrée votre engin ?
- 125, monsieur.
- Vous savez que vous n'avez pas le droit de conduire ça? Lance-t-il d'un air sévère et péremptoire.
- J'ai la mention A1 depuis 3 semaines, monsieur, c'est écrit au dos du permis.

ET BAM !

Les trois policiers se regardent, incrédules. Celui qui a mon permis le retourne enfin.
Je lis sur son visage "Oh putain j'suis con !" . Le conducteur hésite deux minutes, emmerdé.

- Bon, attention, c'est 4 points en moins, hein. dit-il en me rendant mon permis."

Ils partent. Pas de PV, rien.

12h45 : Mon rythme cardiaque redescend sous les 200 bpm. Dans mon malheur, j'ai eu de la chance. Bon, promis, je ne reprendrai pas ce sens interdit. Mais j'écrirai une lettre à la préfecture pour qu'ils l'enlèvent, parce que c'est n'importe quoi.

13h : je rentre, heureux d'avoir encore tous mes points.

18h : je sors, juste pour faire de l'essence. Arrivé à la pompe, j'aperçois le pistolet de 95 qui est hors service. Ça m'énerve. Je déplace la moto à la main jusqu'à la pompe suivante. évidemment, dans mon empressement, Je perds l'équilibre. Et hop, elle se couche, cette fois devant témoins (sinon c'est pas drôle).
Je fais un super plein, du genre qui déborde, et je m'en vais.




Je rentre à Paris.

7h45 : Allez, debout !

8h10 : Départ. sous la bruine et le vent. Avec un jean comme seul habit en bas, et des soquettes (oui, je suis très con, mais je le savais avant même de partir, si ça peut vous consoler). Je voulais prendre un pantalon de pluie la semaine dernière, mais ils en avaient plus et je dois aller en chercher un demain. heureusement.

8h30 : Le bas de mon corps est trempé et glacé jusqu'aux os.

9h00 : Trop de buée tue la buée. Et même avec une double visière pinlock, ça résiste pas longtemps.

9h25 : Abords de Paris. Un automobiliste ne me voit pas, me fait une magnifique queue de poisson et pile devant moi (il s'arrête sur le bord de la route pour déposer quelqu'un). Je m'en sors indemne, et lui avec un coup de klaxon mérité dans les tympans.

9h40 : Enfin arrivé.

9h45 : Tiens, ça fait *ploch* *ploch* quand je marche, c'est marrant. Et puis mes genoux sont totalement ankylosés.

10h : Je pose mes pieds sur le radiateur et profite d'un repos bien mérité.



Vous l'aurez compris, j'ai encore beaucoup à apprendre en tant que padawan motard !


Une petite photo pour la route :

Féloche Roulax et ravi d'avoir fait tes derniers tours de roues en 2009 avec toi et les autres qui étaient là biensur...

Euhhh, Nanaki, tu sa eu du bol sur ce coup là...

j'ai bien ris ce qui t'arrive a 11h20 le deuxième jour ça ne m'est jamais arrivé depuis que je roule^^ et encore moins depuis que je ne roule plus (bon celle là je vais la garder) le coup des gants excellent, ça arrive toujours au début ! quand on repart de soirée aussi parfois et ptdr les flics, un jour ils ont contrôlé mon frère grosse fin de soirée un w-e et ils ont pas capté qu'il était en license non plus... cela dit leur erreur t'as peut-être sauvé et t'as peut-être évité le pv

dommage qu'elle ai touché le sol légèrement mais bon... faut se calmer, bien réfléchir ! t'es un motard confirmé maintenant n'oublie pas

au moins je vois que je suis pas le seul a stresser pour des bêtises parfois c'est comme la première fois que tu pose ton cul dans la voiture avec le moniteur d'auto école y'a plus rien qui marche dans la tête, ça tourne a fond dans le vide

Excellent Nanaki, Je suis plié en deux Bonne continuation

EXCELLENT Grégor!!!Le passage de la cote m'a vraiment fini !!!Continu à faire attention,et à nous raconter tes péripéties !!

Bienvenue dans le monde merveilleux, du deux roues Nanaki

bonne route

Trop fort Nanaki , mon passage préféré , c'est celui des gants