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Aujourd'hui, j'ai mangé une pomme.... (expression libre)

Quand j'm'ennui, j'écris (des fois...)

... surtout pendant les maintenances PSN!

Pilote du dimanche

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Comme le dit le titre, les maintenances PSN et autres interruptions de jeu me poussent parfois devant le clavier... Sans prétention, une petite nouvelle sortie de mon cerveau malade ^^

"Journaliste auto. Envoyé spécial au Japon. Le rêve quand on débute dans la profession. Peu importe comment j'en suis arrivé là, j'y suis. Cela fait maintenant deux semaines que je suis à Tokyo, me remettant péniblement du jetlag, partageant mes nuits entre bars à musique et parkings devenus lieux de rencontres sauvages entres passionnés.
C'était il y a trois jours que j'ai rencontré Sensô*. Nous avons engagé la conversation alors que je prenais en photo sa 300ZX bleu nuit, relativement discrète mais curieusement attirante. Après quelques banalités sur le plaisir de rouler dans de belles voitures, il m'apprit qu'il était le boss d'un petit carshop local, CCE, pour Corvus Corvax² Engineering, et que la Z était son actuelle demo-car, en attendant que son évolution soit prête. Au bout d'un moment, j'obtenais un rendez-vous pour essayer la belle.
Et me voici devant les locaux de CCE. Il est 23h30 et le temps est encore frais pour ce début de printemps. J’éteins mon mégot et me dirige vers la porte entrouverte d'un atelier, seule source de lumière en dehors des lampadaires de la rue, pour être accueilli par mon hôte, apparemment moins détendu que lors de notre première entrevue : la voiture ne roule plus, la faute à un trottoir qui aurait traversé la chaussée pendant une gentille glissade. « Désolé, mais elle ne sera pas réparée avant plusieurs jours » me dit Sensô avec un air un peu coupable.
La déception passée, je lui pose tout de même quelques questions sur son entreprise. Tant qu'à être là... Le truc classique, après une formation de mécano et quelques années de salariat, notre homme s'est mit à son compte, d'abord pour de la mécanique générale, puis de plus en plus sur des voitures personnalisées, jusqu'à créer sa propre marque de pièces performance. N'empêche, ça ressemble à un bête garage japonais, à la propreté aseptisée, carrelage blanc en petits carrés et ponts de levage repeints en rouge deux fois par an...
Je commence à m'ennuyer ferme lorsqu'arrive un autre homme, en bleu de travail, qui après m'avoir salué dit à son boss que « les dernières pièces sont prêtes ». Sensô me fait alors signe de le suivre, sans arriver à cacher un petit sourire. C'est intrigué que je le suis vers un entrepôt que je n'avais pas remarqué en arrivant, un peu à l'écart de la structure principale.
Après la froideur clinique de celle-ci, le relatif désordre régnant dans ce hangar me surprend : diverses pièces sont disséminées un peu partout, sur des étagères, accrochées aux murs ou posées à même le sol, certaines à peine reconnaissables sous la couche de poussière, parfois épaisse, qui les recouvre. Des tâches d'huiles, plus ou moins grasses et noires, maculent la chape de ciment ; vers le fond du bâtiment, une silhouette se tapit sous une bâche. Sans un regard pour les disques d'embrayage et coupelles de phare qu'il enjambe, Sensô se dirige vers elle d'un pas rapide, m'invitant à l'aider à révéler l'engin. En-dessous je découvre une autre Z32, équipée du même kit carrosserie que celle que j'avais vu quelques jours auparavant, mais encore en apprêt. Les jantes arrières manquent à l'appel, remplacées par des chandelles. Le petit mécano de tout à l'heure se glisse déjà dessous, équipé de quelques outils et d'une ligne complète d'échappement, en titane visiblement soudé à la main. Un autre employé, à la carrure impressionnante, entre en poussant un diable, chargé d'une paire de larges jantes chaussées de neuf, en slicks retaillés Yokohama. Le chef soulève alors le capot en composites, pour me montrer le cœur de la bête. Les pièces neuves sautent aux yeux, et je peux détailler, entre autres, des collecteurs d'admission et d'échappement du même « bois » que le pot en cours de montage. Les culasses, recouvertes d'un profond noir métallisé, présentent de curieux bossages : à mon interrogation, un sourire fend le visage de Sensô, dont la réponse passionnée se fait trop rapide pour ma compréhension du japonais. Je n'arrive à capter que quelques mots : arbres à cames à géométrie variable. Puis d’enchaîner sur les deux nouvelles turbines, des IHI, la gestion V-con Pro, les pompes à essence gros débit... Il est interrompu par l'arrivée d'une bonne nouvelle : tout est installé, on peut mettre en route.
« Finalement, on va peut-être pouvoir rouler, même si, ne m'en veux pas, je ne pourrais pas te confier les clés. On est encore en phase de test ! »
Pas grave. Tant qu'on bouge. Je sors de l'atelier par la grande porte nouvellement ouverte. Vu le peu d'éclairage, les photos seront mauvaises, mais j'aurais essayé... Vue d'ici, son apprêt gris mate absorbant la lumière glauque des quelques néons essayant de repousser la pénombre, elle impressionne, basse et large. Le moteur semble pris d'une quinte de toux tandis que le démarreur met en mouvement les 6 pistons renforcés, et je sursaute lorsqu'il gronde enfin. Un grondement sourd et profond, celui d'un animal mythologique, du genre qui vous fait trembler jusqu'à l'intestin grêle, une sonorité tellement lourde qu'elle en semble palpable, vous cernant comme pour vous attaquer. Je dois faire une sacrée drôle de tête, vu comme les gars à l'intérieur se foutent de moi. Un peu gêné, je regarde le monstre s'avancer hors de son antre, et sur un signe de Sensô, monte à ses côtés. J'entends qu'il me parle, mais ne comprends rien, vu que pour alléger la caisse, l'isolation phonique s'est évaporée. J'ai laissé mes boules quiès à l’hôtel, j'aurai pas dut...
C'est dans ce ronflement guttural, sans pousser à plus de 3500 tours, que nous rejoignons le fameux wangan, cette portion du périph' suffisamment longue et rectiligne pour atteindre bien plus de 300 km/h. Je réalise que je n'ai même pas demandé quelle puissance sort du bloc biturbo, et alors que je m'apprête à hausser la voix pour poser la question, Sensô me regarde en souriant et... déclenche la bombe ! Je vous est décrit le ralenti comme étant effrayant ? Oubliez tout ! Je crois bien que j'ai failli me pisser dessus, entre le hurlement du moteur, le sifflement des turbos, le coup de pied bien placé, suivi de vibrations que je croyais réservées au mode « extrême » de certains sex-toys, et pour achever le tout, le cri de souffrance désespéré des pneus arrières ! Ce n'est que lorsque qu'il passe la 5, défiguré par un rictus presque démoniaque, que les choses se calment un peu, me permettant de percevoir une nouvelle douleur, celle de mes poumons.
Respire !
J'ignore combien de temps nous avons roulé, ou bien même à quelle vitesse. Et notre retour au garage reste flou dans ma mémoire, seules restent quelques bribes de rires, déformés comme après une soirée trop arrosée. J'ai sûrement dut rentrer à pied, ou alors en taxi... en tout cas c'est bien dans ma chambre d'hôtel que je me réveille. Le temps de reprendre mes esprits, je me jette frénétiquement sur mon pc portable, agitant mon APN comme un forcené, à la recherche de ce foutu câble de transfert. Quant les photos sont enfin téléchargées, je découvre des images surréalistes, floues, sous-exposées, ne présentant que quelques tâches de lumière et de couleurs. Il ne reste plus rien.
Espérant refaire quelques clichés, de jour cette fois, je suis retourné dans la zone industrielle d'où je ne me souvenais plus être parti. Après en avoir fait trois fois le tour sans rien trouver, le chauffeur du taxi m'a demandé s'il me déposait ici ou s'il devait me ramener à l'hôtel. J'ai failli lui répondre qu'il devrait plutôt m'emmener au service psychiatrique de l'hôpital le plus proche... Tout ça n'aurait-il été qu'un rêve ? Je suis descendu de ma chambre hébété en début de soirée, après avoir broyé du noir toute la journée. Au comptoir d'un petit resto, j'aspire distraitement mes ramens brûlant, entrecoupant chaque bouchée d'une rasade de saké tiède. J'entends gronder un orage au loin. Le vendeur de soupe semble n'avoir rien remarqué. Le tonnerre parait s'intensifier puis s'éloigne, comme s'il suivait le tracé péri-urbain de la voie rapide de Tokyo..."

*Sensô, ou Sensoh, signifie corbeau en japonais.
²Corvus Corvax est le nom scientifique latin du grand corbeau européen.
Dernière édition par RawenWarCrow le Mar 7 Fév 2012 08:37, édité 2 fois.
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Tu nous as fais un texte là
Image By Pikachou 1 : :men-deux:
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Pilote du dimanche

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ID SEN: braddock666
Je trouve ca très bien écrit :up: :up: C'est plaisant à lire 8-)
Tchussss et bonne continuation RawenWarCraw
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Chanmé Rawen.... :up:
J'ai tout lu parce que c'est toi et en fait j'ai pas vu l'temps passé, j't'ai avalé ça vite fait :biggrin:
On aurait dit un extrait de roman, c'est très bien écrit je trouve (jsuis pas expert en la matière par contre :oops: )
Sacrée rêve en tout cas, Jveux la même drogue que toi grand fou!!! :razz2:
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Très bien écrit ou pas, j'ai bien aimé :up: !! Il y a une suite? En buvant mon café ce matin, j'étais au Japon :up: ;)
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Pilote du dimanche

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ID SEN: RawenWarCrow
Domo arigato les amis :amen:
Une suite? Peut-être, ou alors ce sera totalement autre chose... Cela fait des années que j'écris, mais peu de gens me lisent, car ça a tendance à rester dans de vieux blocs sténos. J'en ai un autre sur le feu, du post-ap' pseudo-autobiographique. C'est encore que dans ma tête, mais ça progresse, j'en mettrais peut-être des morceaux ici. Quant au fait que ce soit "pavé", bah... c'est pas du chat, quoi, c'est une nouvelle... Après, sûrement qu'un pro arriverait à aérer tout ça, moi j'ai pas encore le truc...
Encore merci pour les coms ;)

-- Mer 8 Fév 2012 01:24 --

Le début du fameux post-apo'. Rien de glorieux, et aucun rapport avec les bagnoles, en tout cas pas encore. Et encore un bon pavé. On s'refait pas...

"La Proie est là, tout près.
Elle ne La voit pas. Elle n'a pas besoin de La voir.
Elle La sent. Elle L'entend. Elle La devine.
Pas à pas, elle s'en rapproche. Son humain ne bouge pas, il a bien retenu la leçon. Son odeur reste forte, mais il a appris à se placer contre le vent.
La Proie a bougé. Elle s'arrête, plaquée au sol, les oreilles ramenées en arrière. Rien ne doit dépasser des herbes, la Proie ne doit pas savoir. Elle semble n'avoir rien remarqué.
Tapie dans les feuillages, Flèche hume l'air. La poule d'eau picore tranquillement. Si elle savait...
Elle n'aura pas le temps de savoir. En un éclair, des griffes se plantent dans son dos, des crocs dans son cou. L'attaquant n'est ni grand ni fort, mais cela suffit. Ses pattes serrent le corps de la volaille du plus fort qu'elle peut, et les deux animaux roulent sur eux-même. C'est le moment. Flèche, sans desserrer la gueule de la gorge de sa victime, miaule aussi fort qu'elle le peut.
Il a entendu.
Il arrive.
Il n'a pas l'air vaillant, obligé qu'il est de s'enrouler de tissus pour compenser son absence de fourrure. Même au sein de son espèce, ce n'est pas un beau spécimen: il est faible et malingre, court sur patte, avec de mauvais crocs. Mais c'est Son humain, et il la protège.
Dans ses mains, une fausse griffe, en métal brillant. Avec précautions, il saisit la tête de la poule, puis lui arrache un œil de sa lame. Il la tient à bout de bras par les pattes tandis qu'elle se vide de son sang en se débattant, de plus en plus faiblement...
« -C'est bien ma belle, c'est une bonne chasse. Nous mangerons bien ce soir. », dit-il en lui flattant le col.
Accrochant le gibier à sa ceinture par un cordon de cuir, il s'accroupit en allongeant le bras vers le sol. Le chat grimpe jusqu'à son épaule et s'y installe. Avec des jambes aussi disproportionnées, il peut bien la transporter. Après tout, c'est elle qui a fait tout le travail, il n'est venu que pour la mise-à-mort...




Des mousses sèches dans la poche gauche, deux morceaux de bois tendre dans la poche droite, du petit bois et quelques branches. Le feu ne met que quelques minutes pour prendre, et la poule est vite cuite. Faisant bien attention de ne pas y laisser de petits os pouvant la blesser, le chasseur donne une part bien méritée au félin. Secouant chaque morceau comme pour s'assurer que la bête est bien morte, l'animal engloutit la viande en ronronnant, puis va se blottir dans le cou de son maître, pour la nuit. Et ainsi s'achève une journée de plus.
Demain ils reprendront leur route vers l'est, avec toujours le même espoir de trouver des survivants. Cela fait maintenant deux mois qu'ils ont quitté leur côte, abandonnant les corps des leurs à la nature. Il revoit sa femme et sa fille, se tenant le ventre, hurlant leur douleur puis éructant des mots incompréhensibles, leurs yeux suintant une sorte de graisse bleu translucide, comme si elles pleuraient de l'antigel ou du dentifrice « triple action ». Il revit l'horreur de devoir les achever pour leur éviter plus de souffrances encore, ressent encore et toujours la même confusion en se rendant compte que lui n'est pas atteint par ce mal qui a déjà rongé la moitié du pays. Pourquoi pas lui ? Flèche aussi y est insensible, comme d'autre animaux. Il n'y a plus qu'elle à présent, plus qu'elle pour lui rappeler sa vie passée. Tout a passé si vite...
Quelque chose gratte près de son esprit... Quelque chose de réel. Sortant de sa torpeur, l'homme ouvre les yeux, sans bouger, puis jette un regard alentour. Un lièvre creuse la terre à quelques dizaines de centimètres de lui. S'il fait le moindre mouvement, le rongeur s'enfuira. A moins que... Flèche bondit. Le lièvre fait plus que sa taille, le chasseur doit faire vite. Une main sur sa nuque, la lame plonge dans les entrailles chaudes du petit mammifère. La prière vient ensuite :
« Gaïa, accepte la vie de cet animal, puisse-t-il courir sur ton dos pour l'éternité, et puisse son énergie vitale faire renaître d'autre créatures, comme je le ferais lorsque mon tour viendra de mourir. »
L'action a été brève et précise. Pour un chat d'appartement et un homme qui ne l'était pas moins, ils ont vite appris, et ils font une belle équipe, les qualités de l'un gommant les défauts de l'autre. C'est à ce seul prix qu'il peuvent survivre et avancer...
Ramassant ses affaires, le chasseur repense à ce rêve qu'il fait dès qu'il dort. Sera-t-il un jour en paix ? Arrivera-t-il un moment où il cessera de s'en vouloir de n'être pas mort lui aussi ? Le soleil s'avance déjà dans le ciel, il est temps de reprendre la route. Les questions ne l'empêcheront pas de marcher. Sa fidèle compagne félidé, comme sentant son désarroi, viens se frotter à lui puis part en avant.
C'est elle l'éclaireuse.
C'est elle qui le guide."
Dernière édition par RawenWarCrow le Mer 8 Fév 2012 04:51, édité 2 fois.
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Stig potentiel

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Les volatiles deuxième saison en plus sérieux :up: Bien écrit j'aime :hola:

-- 08 Fév 2012, 07:49 --

Dernière édition par Pikachou72 le Mer 8 Fév 2012 08:49, édité 1 fois.
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Jeune conducteur

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Excellent Rawen :chapeau: t'en refait quand tu veux :up: Un truc qui pourrai être sympa, surtout pour le premier, c'est d'avoir quelques photos pour illustrer tes propos ;)
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Pilote du dimanche

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ID SEN: RawenWarCrow
Pas bête ^^ Ou alors... VOUS postez quelques photos montrant la façon dont vous avez visualisé ces récits quand vous les avez lu :lol2:
Oui, je sais, j'suis une feignasse :razz2:
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Pilote de F1

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ID SEN: GT5rs_Monkira
J'aime bien aussi. :D
Mais comme tu le dis toi même, ça fait un peu pavé quand même! ;)
Mais un peu mieux aéré et ça sera niquel! :up:
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Pilote de karting

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ID SEN: MrBeetch
yep rawen ^^
je suis moins fan du genre :oops: , mais je trouve que c'est tout aussi bien ecrit que le 1er :up:
je ne li réellement jamais!!! j'ai du lire 2 voir 3 livres dans ma vie :siffle: (obligé dans certains cas a l'ecole :evil: )
donc je ne suis pas un bon lecteur :down:
tu as l'air d'etre passionné dans tous les cas, c'est cool :salut:
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ID SEN: gognolerallye
Terrible, j' y étai tout au long du texte, je ne voulais pas que ça se termine.... D' un rêve comme ça il ne faudrait jamais en sortir...
Jolie plume !
Le vrai plaisir commence là ou un DIESEL s' arrète : à 4500 trs/min !!!!
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Pilote du dimanche

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ID SEN: RawenWarCrow
Névrose du matin...

"J'ai toujours su. Du moment même où j'ai pu en avoir conscience, j'ai su que j'aimais l'Automobile.
Pas comme ces riches collectionneurs qui les entassent comme tant d'autres objets de luxe, montres, yacht, villas et piscines ; ni comme un pilote, qui y trouve l'outil idéal pour exprimer son potentiel naturel.
Bien que ça ai toujours plus ou moins scandalisé ceux à qui j'ai pu le dire, j'ai toujours comparé les voitures aux femmes, leur prêtant une féminité, une humanité que peu trouvent dans ces assemblages de métal, de cuir et de caoutchouc.
Prenez l'exemple d'une Shelby Cobra 427. Toute en courbes, pas une arrête, des formes sensuelles, pleines, à la fois douces et suggestives. Comparez-là aux photos de jeunes femmes américaines des années durant lesquelles elle fut produite : les hanches généreuses, les poitrines opulentes, les postérieurs à la fois fermes et rebondis ; même leurs coiffures, toutes de chignons et d'épingles, n'étaient que courbes dénuées de quelques rectitudes que ce soit.
De même l'invite chaleureuse de la voix du V8 au ralenti, promettant monts et merveilles, annonçant accélération du rythme cardiaque et poussées d'adrénaline, susurrant l'arrivée d'une sulfureuse jouissance dans des sonorités montant dans les aigus, le tout au contact d'une peau délicatement tendue sur une ossature frêle, au grain fin et subtilement parfumé...
Les femmes me font cet effet là, du moins certaines d'entre elles, il en va de même pour quelques spécimens de voiture..."

Et désolé pour les jeunes lecteurs... :razz2:
Dernière édition par RawenWarCrow le Lun 27 Fév 2012 20:44, édité 2 fois.
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Pilote de karting

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Âge: 46
ID SEN: MrBeetch
C'est bon ça!!! :love:
La cobra "sensuelle" oui c'est clair :up: mais j'aimerai pas que ma femme est son fort caractère :lol2:
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Gentleman Driver

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Lieu: dans un petit trou juste derrière le frigo !!
Âge: 49
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Très joliment décrite cette petite Cobra :up:
By RLF and Vensti *** ***
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