@Rom : Mais qu'appelle t'on le "sytème" ? C'est cette "dépravation dont je parle dans mon post précédent qui à motivé l'homme à faire des choix sur sa manière d'avancer et de s'organiser en conséquence. C'est ça le système, c'est ce choix. Ce choix d'un homme nuisible pour sa propre terre et pour son semblable même.
Donc c'est bien ce choix, le système choisi, croitre à tout prix, le progrès non mesuré, la consommation, ce cercle vicieux de "je gagne du papier que je redonne au supermarché ou pour posséder"...qui est la cause de ce qui se produit. L'homme et son choix d'un sytème idiot voué à sa perte, mécaniquement imparable.
Aux enfants je raconte toujours une belle histoire, plus simplement que la manière dont je vais l'écrire ici :
"Reprenons le monde au début ! Imaginons une poignée d'êtres vivants, des hommes et des femmes, qui au lieu de naitre, serait jetés, disséminés, telle une poignée de grain dans la terre, dans un nouveau monde vierge et varié, plus petit car ils ne sont pas nombreux.
Remplaçons l'acte de naitre "au hasard" dans un pays riche, dans une maison riche ou confortable, avec des parents aimants et la paix ambiante etc ou dans sur une terre aride, sans emploi, genre no-futur land...remplaçons le par ce jeté de "grain" : que se passe t'il ?
Nos petits être vivants disséminés au hasard tombent enfin à destination.
Boum ! L'un tombe à côté d'une rivière. Paf ! Un autre à côté d'un arbre à fruits, zzzzioufBing ! encore un autre qui se ramasse et se relève près d'un troupeau de moutons (y a des moutons dans mon monde
), et puis certains tombent à côté de rien, forcément, pas de pitié avec le hasard vous savez bien...Les derniers aussi qui arrivent sont les moins bien servis car les autres sont déjà nombreux dans la place, un type s'écrase même dans une bouse d'Avatar.
Et donc voilà nos petits bonhommes "semés" sur leur nouveau monde....que se passe t'il ensuite ?
Et bien, ceux qui sont tombés à côté de rien du tout explorent un peu, qu'ça à foutre en fait, et puis soudain ils commencent à avoir faim, il n'y a rien de chez rien ! Faut bouger vers des terres plus saines, plus fécondes pour trouver un coin digne, fonder une famille, profiter un peu du soleil et admirer les houppiers sous le vent.
Alors ils et elles bougent vers des contrées meilleurs.
Enfin, dans un climat plus clément, ils finissent par voir une rivière. Dieu, s'il en ait, soit loué : ils vont pouvoir boire.
Mais à leur grande surprise, il arrive face à un autre être "semé", celui qui est tombé près de la rivière, fin dessoifé celui-ci (cherchez pas je viens d'inventer ce mot
!) et qui commence même à s'ennuyer, repus...
Lorsque les voyageurs demandent de l'eau l'autre doit faire un choix :
- il peut dire "servez vous et si vous voyez d'autres arrivants, dite leurs qu'il y en a assez pour qu'elle soit partagée. La terre est fertile ici, elle appartient à tous ceux qui veulent la cultiver et l'aimer.
- Et il peut aussi dire : "malheur à vous, ici c'est ma terre, fuyer sans quoi je vous tue.
- Et il peut aussi dire "Je manque de main d'oeuvre pour ma maison, servez vous mais rendez le moi en un petit coup de main"
Vous imaginez la suite avec celui qui est à côté du troupeau etc.
Voilà le choix originel. Et l'homme à choisi de ne rien partager. Alors les autres ont réagis, sans eau c'est la mort, rien à perdre. Et ils se jetèrent sur l'homme de la rivière et sa famille et les exterminèrent (j'suis pas fort avec le passé simple les gars, scusez !)
Voilà ce que les petits hommes firent par nature, quand ils en avaient encore le choix.
Cette métaphore des frontières et de la guerre, mais aussi de l'inéquité de la répartition naturelle, (ou et de qui naissez vous ?), pourrait être prolongée et expliquer tous les autres maux de la terre. Je vais m'y atteler un jour et trouver un éditeur.